La paix pourra seulement naître dans ce monde
lorsqu’ un nombre de plus en plus élevé d’hommes
prendra conscience de l’unité de la
vie qui existe entre la nature, les animaux,
les plantes, les minéraux et les hommes;
et vivra en conséquence. Elan Noir, Indien Sioux
Après une décennie de négociations, la Colombie britannique vient d’annoncer un accord historique pour protéger une bande massive de la forêt tropicale qui longe son littoral. Cet accord sert les intérêts de 26 groupes autochtones connus sous le nom de «First Nations», de l’industrie forestière et des écologistes.
Dans le cadre de cet accord annoncé le 1er février, 85% des forêts au sein de la Forêt Tropicale Great Bear seront protégées et 15% seront disponibles pour une exploitation forestière qui respecte les normes les plus strictes de l’Amérique du Nord. La Forêt Tropicale Great Bear occupe 6.5 millions d’hectares (24,700 miles carrés) de forêts, de réseaux fluviaux et de montagnes. Elle abrite les groupes autochtones des ‘First Nations’. C’est également l’habitat de Spirit Bear (l’ours Kermode), une sous-espèce rare d’ours noir qui a une fourrure et des griffes blanches.
Selon la Coast Forest Products Association, «cet accord représente la protection des forêts littorales, une garantie de stabilité pour les communauté locales ainsi que des opportunités d’emploi pour les années à venir.» L’accord met aussi fin à la chasse commerciale de l’ours grizzly mais autorise l’opération d’entreprises existantes liées au secteur touristique.
«Nos dirigeants comprennent que notre bien-être est lié au bien-être de notre terre et de nos eaux,» dit Chief Marilyn Stett, présidente de la Coastal First Nations. Si nous utilisons notre savoir et notre sagesse pour prendre soin de nos terres, de nos eaux et de nos communautés, elles prendront soin de nous dans l’avenir.»
Basé sur un article de Ros Russell, Cs Monitor, 29 février 2016