Le quartier de Back Bay, à Boston, fait fi du phénomène NIMBY (« Not In My Back Yard » – pas dans ma cour) en accueillant une solution de logement unique qui offre bien plus qu’un simple toit. Le projet 140 Clarendon, une structure réaménagée dans l’un des quartiers les plus chers de Boston, accueille les sans-abris et les personnes défavorisées, créant ainsi non seulement un sentiment de communauté, mais aussi un nouveau départ prometteur. « La solitude n’a pas de prix après avoir dormi dans une pièce avec 30 ou 40 personnes », explique le résident Garry Monteiro. « En ce moment, j’ai 4 dollars sur ma table de nuit. J’ai fait des va et vient toute la semaine, et ils sont toujours là. Cette initiative redéfinit les valeurs du quartier et illustre le pouvoir de l’urbanisme de compassion. Les résidents bénéficient également de gestionnaires de cas et de services de soutien sur place. Comme le fait remarquer Howard Koh, président de l’Initiative sur la santé et le sans-abrisme à l’université de Harvard, « la collaboration de tous les partenaires, publics et privés, pour réaliser de tels progrès est un excellent exemple de la façon dont les gens peuvent relever le défi ». Il s’agit véritablement d’une « leçon de leadership pour toutes les villes ».

Source (notre traduction) : https://web.archive.org/web/20240229200808/https://www.csmonitor.com/USA/Society/2024/0214/Why-Boston-s-wealthy-Back-Bay-said-yes-in-our-backyard

UNE BENEDICTION POUR LES SDF

par Pierre Pradervand

Je bénis ceux que les circonstances de la vie ont conduit à vivre dans la rue. Je les bénis dans leur courage à s’accrocher malgré tout jusqu’à ce que les conditions de leur existence s’améliorent – sachant que je pourrais être un élément de cette amélioration.

Je bénis les autorités de cet endroit ou de cette ville afin qu’elles soient amenées à fournir des abris aux moins fortunés.

Je bénis les restaurants, supermarchés ou magasins d’alimentation afin qu’ils soient poussés à distribuer leur surplus à ceux qui ont faim.

Je bénis aussi les employeurs et tous ceux qui ont du travail à offrir afin qu’ils pensent aux plus démunis et les recherchent même.

Et par-dessus tout, je bénis les SDF afin qu’ils ne se sentent pas comme de pauvres victimes ayant besoin d’aide, voire de charité, mais comme des enfants de l’Univers qui sont là aussi pour toucher les cœurs de leurs semblables afin qu’ils puissent manifester une compassion plus profonde et un amour plus agissant.