Les éléphants piétinent régulièrement les cultures et pâturages qui sont sur leurs chemins de migration. Au Kenya, une étude menée sur neuf ans révèle que pour éloigner les pachydermes, des clôtures équipées de ruches sont très efficaces; elles permettent également la récolte de miel, un revenu d’appoint.

« Avant, nous détestions vraiment les éléphants », reconnaît Charity Mwangome, en prenant une pause à l’ombre d’un baobab. Mais les abeilles, qui bourdonnent à l’arrière, l’ont aidée à adoucir son animosité.

Les éléphants ont souvent réduit à néant des mois de travail sur ses terres agricoles, situées entre deux parties du parc national de Tsavo. Adorés des touristes – qui contribuent à environ 10% du PIB du Kenya – ils sont détestés par la plupart des agricultrices et agriculteurs, qui représentent un secteur-clé de l’économie….

Des enclos garnis de ruches protègent aujourd’hui plusieurs parcelles locales, dont celle de cette agricultrice. Dans 86% des cas, les éléphants évitent les fermes où vivent ces abeilles, selon une étude publiée le mois dernier. Le grondement sourd de 70’000 abeilles fait fuir un éléphant de six tonnes.

Pour en savoir plus, visitez

https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/2024/article/les-abeilles-une-solution-au-conflit-entre-elephants-et-etres-humains-

D’une bénédiction pour les abeilles de Pierre Pradervand :

« Je nous bénis dans notre capacité à développer une relation profondément concernée, d’amour inconditionnel et de révérence envers nos sœurs les abeilles. »

https://editions-jouvence.com/livre/pensees-bienveillantes-a-soffrir-et-a-offrir/