White House Nov 2018 blog« Pierre, du dois être en train de perdre la boule » !

« Tu as le cerveau ramolli » !

« Quoi, tu attends de moi que non seulement je tolère ou que j’arrête de haïr l’occupant de la Maison Blanche, mais que je l’aime » !

Non, en fait je n’attends rien de qui que ce soit (quand je suis sain d’esprit). Je veux seulement partager une expérience.

Le jour même où Donald Trump annonça qu’il était candidat à la présidence, j’ai commencé à le bénir – car je crois que chaque personnalité politique a besoin de soutien au lieu d’être critiquée ou étrillée. Après tout, ce sont nous-mêmes qui les mettons au pouvoir (du moins dans les pays plus démocratiques du monde).

Depuis qu’il est devenu président ses décisions et son comportement ont probablement choqué et profondément aliéné une majorité des citoyens américains, certainement la plupart des nations alliées des Etats-Unis et beaucoup d’autres. Ces sentiments de rejet, même de haine, sont comme un énorme mur de ciment qui l’entoure et rend un changement d’attitude de sa part très difficile. Les pensées bienveillantes (les bénédictions), par contre, sont comme des foreuses qui percent le mur pour laisser entrer l’air frais (métaphoriquement parlant) et pour que l’amour puisse l’atteindre – car c’est la seule chose qui permettra à M. Trump de modifier ses positions.

Je voudrais préciser qu’au niveau politique, je suis aux antipodes de tout ce qu’il représente et exprime. Mais là n’est pas la question. La spiritualité et la bénédiction opèrent a un niveau totalement différent. Elles n’analysent pas une situation humaine mais se mettent en accord avec le plan divin qui transcende la matière et où tout est déjà harmonie, perfection and amour inconditionnel. Alors, je bénis Donald Trump chaque jour, en compagnie de M. Putin, Président Assad de la Syrie (qui est considéré par beaucoup comme le pire criminel du 21eme siècle) et Président Kim de la Corée du Nord. Je peux vraiment dire que je ressens un amour authentique pour Donald Trump. Et si l’ancienne version araméenne du deuxième commandement est correcte (« aime ton prochain qui EST toi ‘même ») comment pourrait-il en être autrement ? Au niveau de la spiritualité non dualiste, tu es moi et je suis toi car nous sommes simplement tous deux l’expression de l’Amour infini en action, des vagues du même océan.

Cependant cette manière de bénir est au niveau d’une profonde écoute intérieure et aussi du RESSENTI. Une bénédiction qui n’est pas ressentie dans le cœur n’a aucun impact de guérison. Elle reste au niveau des mots – comme tant de soi-disant « prières » dans la plupart des pratiques religieuses du monde entier. Lorsque George W. Bush était le gouverneur du Texas et mit à mort plus de personnes que n’importe quel autre président dans l’histoire des Etats-Unis (bien que son successeur ait encore « fait bien mieux »), il me fallut trois ans pour arriver à le bénir avec sincérité et ressenti.

Alors, persévérez. Comme l’exprima la métaphysicienne du 19eme siècle, Mary Baker Eddy, » Une profonde sincérité est sur du succès, car Dieu s’en occupe ».

Persévérez. Votre succès est CERTAIN.

Pierre Pradervand
1er novembre 2018

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