Il y a quelque temps j’ai donné un banc de mon jardin à un menuisier local pour des réparations. La facture était astronomique, mais j’ai décidé de payer sans commentaires car le banc en question, qui pouvait asseoir quatre personnes confortablement, m’était si précieux.

Néanmoins, après avoir acquitté la facture, après la livraison du banc, je remarquai deux grandes fentes dans le bois. Immédiatement je ressentis de la colère. Comment cet homme pouvait-il faire livrer le banc avec une imperfection si énorme? Je bondis sur le téléphone pour l’appeler, mais on me dit qu’il était en réunion. Comme il vivait dans une bourgade proche, je décidai d’aller à son magasin. Une si grosse facture pour un travail qui laissait tellement à désirer !
Je lui dirais ce que je pensais de lui, moi, une si bonne cliente.

En conduisant à son entreprise, une petite voix en moi dit : Et si tu essayais la bénédiction ? Alors j’ai immédiatement commencé à le bénir – dans sa diligence, son savoir faire de menuisier, son intégrité, etc. Ceci produisit bien sûr un changement immédiat dans mon cœur et que j’arrivai à son atelier mon ton de voix était chaleureux et amical. Il s’est immédiatement confondu en excuses et vint chercher le banc qu’il termina à la perfection. (Marie -Louise).