Extraits d’un blog inspirant de Paul C Pritchard de jeudi 6 février 2020. Veuillez visiter le lien ci-dessous pour lire l’article complet (en anglais)
Source : https://upliftconnect.com/what-do-you-call-god-2/
Approfondir ma connexion avec la Source
Je n’aime pas le mot Dieu. Voilà, je l’ai dit. Mais soyez patient avec moi. Je ne veux pas vous offenser. Je ne dis pas que je ne crois pas en « Dieu » ou que je ne suis pas dévoué à « Dieu ». Je voudrais simplement ouvrir une conversation amicale sur les connotations de ce mot, qui éloigne souvent les gens de « Dieu ». Mon intention est d’explorer et d’inclure les différentes interprétations de la vraie lumière de « Dieu ». Ceci pour mettre fin à la séparation au sein de nos communautés dans la façon dont nous percevons « Dieu » et parlons de « Dieu ».
Pour moi, le mot « Dieu » n’évoque pas la paix et l’amour. Sans trop m’attarder sur mon histoire, le mot est chargé de connotations négatives et douloureuses. Bien que j’aie essayé à maintes reprises, je n’arrive pas à le dépasser. Chaque fois que je me trouve dans des situations avec des personnes bien intentionnées qui utilisent le mot « Dieu », je le remplace automatiquement par : Existence, Amour, Univers, Mystère, le Divin ou la Lumière. Pour moi, ces mots sont interchangeables. Ils me donnent tous un sentiment de connexion à la Source divine, à l’Unité. Je trouve un réconfort dans ces définitions expansives, inclusives et bienveillantes qui en sont, pour moi, imprégnées. Je sais que c’est ce que le mot Dieu signifie pour beaucoup de gens.
Qu’y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons une rose,
Tout autre nom aurait une odeur aussi douce. – Shakespeare
Les mots ont un pouvoir et une signification profonde. Malheureusement, dans mon cas, ce mot a été utilisé comme une menace, une punition, un moyen de contrôle. Paradoxalement, il réprimait toute expression créative ou exploration de la joie divine de mon « moi-Dieu ». Par « moi-Dieu », j’entends vivre comme un « enfant » de « Dieu » – une expression de Dieu. Il m’a fallu de nombreuses années pour percer les mystères de ma plus grande relation sur Terre : le voyage philosophique et expérimental qui me ramène à la maison … Ce qui pour moi est un retour à la maison de « Dieu »…
Pourquoi « Dieu » m’a-t-il abandonné ? Il n’y a jamais eu de chanson de victime plus triste que celle-ci. Et pourtant, cette chanson a été ma « réalité », mon expérience humaine directe de la douleur du corps. Elle a été mon besoin, ma prière et parfois mon seul lien avec le Divin, une façon de rester proche de Dieu. Je comprends l’ironie de ma foi en implorant une présence m’ayant abandonné Cela me rappelle ce poème puissant qui me donne toujours un aperçu de la réalité et un coup de pied pour me sortir de la victimisation existentielle.
Des pas sur le sable
Une nuit, j’eu un songe.
Je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur.
Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie.
J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque période de ma vie,
il y avait deux paires de traces sur le sable.
L’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur.
Ainsi nous continuions à marcher
jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi.
Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière.
J’ai remarqué, qu’en certains endroits,
il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes,
et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie,
les jours de plus grande angoisse,
de plus grande peur et aussi de plus grande douleur.
Je l’ai donc interrogé :
» Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie
et j’ai accepté de vivre avec Toi.
Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie,
il n’y avait qu’une seule trace de pas.
Je ne peux pas comprendre
que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. »
Et le Seigneur répondit :
» Mon fils, tu m’es tellement précieux ! Je t’aime !
Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute !
Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable,
ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien : c’était moi qui te portais. »
Ce poème m’aide à comprendre pourquoi, quand je commence à me souvenir qui je suis vraiment, il est utile de personnifier l’Unité sous la forme de « Dieu ». Je reconnais que le langage est une échelle vers les étoiles… vers le mystère infini…
L’amour est. Je suis l’Amour. L’Amour est en communion avec l’Amour.
… Je sais que lorsque je suis dans l’expérience directe de l’Amour exprimant l’Amour, lorsqu’il n’y a pas de séparation ou d’idée ou de sens du « Je » ou du « Soi », le langage se dissout dans l’explosion infinie du Silence. Un silence si plein qu’il contient tout son, toute lumière et toute Vérité. Rien de plus vrai ne sera jamais dit.