De plus en plus de pays réalisent qu’il est impératif de prendre des mesures pour combattre la pollution et le changement climatique. Voici deux exemples.

Mexique

L’interdiction de Mexico concernant la plupart des plastiques à usage unique est entrée en vigueur en janvier, après plus d’un an de préparation.

En 2020, l’agence environnementale de Mexico a déclaré que la capitale produisait environ 13 000 tonnes de déchets par jour, dont plus de 7 millions de tonnes de plastique au cours de l’année. Les sacs plastiques à usage unique ont été interdits en 2020, et maintenant la commercialisation, la distribution et la livraison d’autres produits en plastique, y compris les pailles, les gobelets en plastique jetables et les ballons, est interdite.

Pendant les premiers mois de l’interdiction, l’accent sera mis sur l’information des citoyens – aucune amende ne sera imposée aux contrevenants. En raison du manque de rigueur dans l’application de la loi et de la crise du coronavirus, les changements sur le front des plastiques devraient être lents, mais les autorités espèrent que l’interdiction constitue un pas important vers un Mexique plus vert. (DW, Plastic Oceans)

Afrique

La Banque Africaine du Développement s’est engagée à investir 12,5 milliards de dollars et à réunir un montant équivalent pour aider les agriculteurs et les jeunes à lutter contre le changement climatique.

 Selon les chercheurs en climatologie, les pays africains sont parmi les plus vulnérables au changement climatique, bien que le continent ne produise que 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ces risques sont de plus en plus évidents, car les inondations, les sécheresses et les attaques de criquets pèlerins dues au climat continuent de nuire au rendement des cultures. Pour relever ces défis, la banque et le Global Center on Adaptation, basé aux Pays-Bas, ont annoncé un nouveau programme d’accélération de l’adaptation en Afrique lors d’un récent sommet mondial. Ce programme est conçu pour élargir l’accès des agriculteurs aux technologies et aux services numériques respectueux du climat, ainsi que pour financer les jeunes entrepreneurs qui cherchent à créer des entreprises agricoles respectueuses de l’environnement. “Je ne crois  pas au concept  de ‘l’autonomisation’ [des jeunes]”, a déclaré Akinwumi Adesina, ancien ministre nigérian de l’agriculture qui dirige la banque. “Ce dont nous avons besoin, c’est d’investir dans les jeunes”. (Fondation Thomson Reuters)

Pour en savoir plus sur les projets en cours, cliquez https://www.afdb.org/fr

Image: Brian Yurasits – Unsplash