C’est l’activisme guidé par le cœur, par la compassion, qui « construit ensemble » au lieu de « se battre contre ». Marie Bernatt

Ce blog est inspiré du dernier message du mouvement citoyen AVAAZ*, certainement le plus remarquable mouvement de ce genre qui ait jamais vu le jour. Avaaz a plus de 70 millions d’adhérents dans le monde entier, et c’est justement cette masse importante qui lui donne le poids qu’il a. Personnellement, je pense que toute personne engagée pour créer un monde gagnant-gagnant qui marche pour tous (le slogan de Vivre Autrement) devrait songer à y adhérer. Avaaz est à l’oeuvre dans le monde entier et ses messages (Newsletters) sont toujours très percutants.

Le dernier n’est pas une exception. Selon les scientifiques, nous n’avons plus que 8 ans pour couper les émissions de carbone de plus de la moitié pour éviter un effondrement environnemental global. Mais il y a un moyen d’y arriver. Une équipe de l’Université de Harvard a calculé que toute cause non violente qui mobilise 3.4 % d’une population peut arriver à un point de basculement qui garantit une transformation. Or,  le mouvement Avaaz à lui seul compte près de 70 millions de membres – pas loin de 1% de la population mondiale, ce qui est tout simplement stupéfiant pour un mouvement citoyen créé récemment.

Mais le temps presse et les milieux économiques semblent quasi vaccinés contre une modification de leur motif sacré, « Achetez, achetez, achetez   …. n’importe quoi mais achetez » et les gouvernements sont pour la plupart, comme on l’a vu à la conférence de Glasgow, tout ce qu’il y a de plus mou sur la question. C’EST NOUS CITOYENS MOBILISES QUI ALLONS FAIRE LA DIFFERENCE.

Alors engagez-vous, que ce soit dans de puissants mouvements comme Avaaz ou Greenpeace, soit dans des mouvements locaux ou régionaux (comme Public Eye en Suisse) – et ces derniers pullulent dans de nombreux pays. Et une part importante de cet engagement sera la modification de votre style de vie dans de nombreux domaines – alimentation, voyages de vacances, dons financiers, temps pour militer, etc. Sans parler de ceux qui croient à la puissance du travail spirituel dans le secret de leur chambre.

L’essentiel est de s’engager – et maintenant. Car si la maison se met à brûler, il sera trop tard d’appeler les pompiers.

Ensemble, nous pouvons faire tant de choses remarquables, étonnantes. Alors osons-croire en notre puissance collective. C’est elle qui nous permettra de faire toute la différence.

Pierre Pradervand, janvier 2022

https://secure.avaaz.org/page/fr/

BENEDICTION POUR LES SERVITEURS SILENCIEUX DU BIEN

Partout dans le monde, il existe des millions de personnes qui servent en silence, qui font le bien tout autour d’eux, qui sèment des semences d’amour et de compassion, sans tapage ou publicité et qui sont infiniment modestes concernant leurs projets ou réalisations. Pourtant, ces personnes constituent la colle qui tient ensemble le tissus de nos sociétés, surtout dans la période souvent très difficile qui est celle de la scène contemporaine.

Nous bénissons tous ceux qui, dans le monde entier, remplissent leur mission de miséricorde ou de compassion, sans aucune préoccupation d’être reconnus ou applaudis.

Nous les bénissons dans leur prise de conscience qu’à travers eux, l’amour divin est en train de sourire sur le monde, et qu’à travers eux, l’énergie christique s’infiltre dans le tissu des affaires et des activités des hommes et les régénère.

Nous les bénissons dans leur joie paisible née de la prise de conscience que ce qu’ils ont fait pour les plus petits de leurs frères et sœurs, ils l’ont fait pour le Christ universel qui est au-delà de toutes les étiquettes, religions et théologies.

Nous les bénissons dans leur profonde sensibilité à la souffrance du monde et de tous les êtres – animaux et végétaux aussi bien qu’humains. Puissent-ils ne jamais se laisser abattre par elle, mais au contraire être stimulés à rayonner toujours plus d’amour et de sollicitude profonde, y compris pour eux-mêmes en tant que lumineuse réflexion de ton Être sur cette petite planète.

Pierre Pradervand