Récemment j’étais sur le chemin de fer, en train d’entrer des numéros de téléphone sur mon portable. Mon ordinateur portable reposait dans une fourre noir dans mon sac noir (donc peu visible) qui reposait contre ma cuisse. Quelques moments plus tard je cherche mon ordinateur …et plus d’ordinateur ! Quelqu’un avait réussi à le dérober sans que ni moi ni les nombreuses personnes m’entourant ne réalisent ce qui se passait.

A la seconde (pas la minute) même où je devins conscient du vol, je commençai à bénir la personne concernée dans son intégrité et son abondance (car si vous volez c’est que vous souffrez d’un profond sentiment de manque), dans leur bonté et leur paix, pour un bon moment. Je fus soudain envahi par cette « paix qui dépasse toute compréhension », une paix que je n’avais pas ressentie depuis très longtemps. Ceci fut suivi d’un sentiment de compassion profonde et sincère pour la personne concernée. Mon cœur l’entoura. Car pouvez-vous imaginer ce que cela représente de passer sa vie à voler son prochain ? Vos frères et vos sœurs ? Dans quel état d’esprit une telle personne ne doit-elle pas être ? Même maintenant, en dactylographiant ce texte, mon coeur est rempli du profond désir que cette personne change sa voie, d’abord pour son propre bien, sans parler de toutes les autres personnes concernées.

La bénédiction est le baume ultime qui guérit et la protection de tellement de formes de mal. Comme Mary Baker Eddy l’a une fois écrit : « Revêtu de la panoplie de l’amour, la haine humaine ne peut vous atteindre » (et la bénédiction est une des formes les plus élevées et les plus pures de l’amour). (Peter, Suisse,)