J’habitais alors à Yverdon, en Suisse, au rez-de-chaussée d’un petit immeuble de quatre étages et je disposais d’une petite pelouse avec quelques fleurs. Un jour, j’ai remarqué plusieurs mégots de cigarettes sur la pelouse, je les ai ramassés avec irritation. Chaque jour désormais, de nouveaux mégots étaient jetés devant ma fenêtre et leur disposition suggérait qu’ils étaient lancés depuis l’une des fenêtres des appartements au-dessus du mien. Fâchée, j’ai alors essayé de surprendre le ou la fumeuse mais sans résultat.
Soudain, je me suis souvenu que Pierre Pradervand m’avait fait découvrir l’art de bénir et j’ai décidé de tester ce que j’avais appris.
J’ai donc réfléchi à cette personne et j’ai eu de la compassion pour elle. En effet, souvent on allume une cigarette parce que des tracas, des ennuis, des blessures troublent notre vie. De plus, cette personne était probablement dépendante de la cigarette.
J’ai donc commencé à la bénir dans sa vie, à proclamer la paix et une nouvelle espérance pour elle de même que la libération de sa dépendance. Chaque mégot était un stimulant et un rappel pour bénir.
A ma surprise, en quelques semaines, alors qu’aucun déménagement n’avait eu lieu dans l’immeuble, les mégots ont disparu….
L’art de bénir m’a d’abord apporté la paix de l’esprit en supprimant mon irritation puis concrètement ma pelouse est restée propre.
CG, Suisse