Dans un livre fascinant, La Méditation m’a sauvé, (éditions du cherche midi, 2014), un moine tibétain, Phakyab Rinpoché (superbement secondé par Sofia Stril-Rever,) raconte comment il s’est guéri d’une gangrène du pied et de la tuberculose osseuse par la seule méditation.

Cette dernière incluait une composante importante de compassion pour le monde. Les médecins qui avaient commencé à le soigner à New York étaient unanimes et fermes dans leur avis que seule l’amputation pourrait le sauver de la mort. Mais pour lui, «couper n’est pas soigner» et avec les encouragements du Dalaï Lama qui lui prédisait: «Tu enseigneras au monde comment guérir» il se soumit à un programme de méditation intensif et en trois ans il était totalement guéri.

Le Dr. Lionel Coudron, un pionnier d’une approche autre de la santé, dans une postface fascinante, cite Steven Cole, professeur de médecine à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) «qui a démontré que la bienveillance a un effet positif sur le système immunitaire, supérieur à n’importe quelle autre émotion.…
Les découvertes en neurosciences contemplatives sont encourageantes. Car elles ont intégré dans leur recherche la dimension essentielle de l’altruisme, tout en démontrant que, sans être un méditant surentraîné, on pouvait bénéficier des effets positifs de la méditation axée sur l’amour et la compassion.»

La bénédiction pratiquée sur le long terme développe de façon très marquée l’amour et la compassion. Personnellement, après près de 25 ans de bénédiction constante, il m’est très difficile de voir une souffrance quelconque sans immédiatement bénir la personne concernée. Je reviendrai sur ceci dans mon prochain blog de l’An nouveau.

Pierre Pradervand

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