Taylor Luck – Correspondant spécial
Au fond d’un passage presque caché dans le labyrinthe de la vieille ville de Jérusalem se trouve Tikiya Khaski al-Sultan, une soupe populaire qui date de l’apogée de l’Empire ottoman. C’est une bouée de sauvetage pour les habitants de Jérusalem d’aujourd’hui, confrontés à la hausse des coûts et ayant besoin d’un “soutien sans jugement”.
Six jours par semaine, 52 semaines par an, le chef cuisinier Samir Jaber et son équipe arrivent à 5 heures du matin pour commencer les préparatifs. Un lundi matin, des poulets sont en train de bouillir dans des cuves géantes, des livreurs empilent des caisses de légumes dans la salle en pierre à haute voûte et M. Jaber vérifie frénétiquement l’inventaire.
C’est une bouée de sauvetage pour les habitants de Jérusalem…
Il y a plusieurs siècles, la soupe populaire servait aux particuliers une bouillie de blé concassé connue sous le nom de soupe tikiya ; aujourd’hui, elle sert des repas complets à emporter pour 300 familles, soit entre 1 500 et 1 800 personnes. “Nous voulons que les gens mangent comme nous le faisons chez nous”, explique M. Jaber.
À 11 h 30, lorsque les bénéficiaires entrent dans la cuisine, le chef cuisinier et son équipe font aussi vite que possible, répartissant les poulets entiers, le riz et les pommes de terre dans des récipients de toutes les formes et de toutes les tailles.
“Nous n’avons pas l’impression d’être des mendiants. Nous avons l’impression d’être des personnes respectées dont la vie bénéficie d’un soutien supplémentaire”, déclare Rana, mère de trois enfants. “Cette cuisine est un pilier sur lequel nous pouvons nous appuyer. … De plus, la nourriture est très bonne.
Crédit photo : Taylor Luck, avec son autorisation
Pour lire l’article dans son intégralité (en anglais), veuillez consulter le site https://www.csmonitor.com/World/Middle-East/2023/0726/Centuries-old-Jerusalem-soup-kitchen-serves-up-food-with-dignity.