Basé sur un article d’ Axel Leclercq – 29 juillet, 2015

« L’humanité est en train de faire des découvertes stupéfiantes concernant nos amis les animaux. De plus en plus d’experts croient que les animaux ont une conscience tout comme nous et chaque jour nous découvrons leurs capacités étonnantes; mais malgré cela,  nous continuons à les massacrer sur une grande échelle.
Nous nous bénissons dans notre capacité d’honorer et de respecter nos voisins les animaux comme simplement dignes d’être et non pas ici pour satisfaire nos besoins et nos désirs.
Nous nous bénissons dans notre capacité de comprendre qu’aimer notre prochain inclut toute créature vivante, quelle que soit sa forme et son espèce.»
(traduit d’une bénédiction de Pierre Pradervand pour les animaux)

Au Népal, un temple hindou a décrété en juillet 2015 la fin des sacrifices de centaines de milliers d’animaux. Une décision magnifique et courageuse.

Les Népalais viennent de faire un pas de géant en tirant un trait sur 300 ans de sacrifices d’animaux. Un geste qui devrait avoir valeur d’exemple.

On estime que chaque fête de Ghadimai (la déesse du pouvoir)  rassemble environ 5 millions de personnes et précipite la mort de près d’un demi-million de bêtes traditionnellement sacrifiées, tous les cinq ans, pendant les deux jours d’une immense fête hindoue. »

Mais les autorités du temple de Ghadimai ont annoncé une nouvelle que personne n’osait plus espérer: en 2019, année de la prochaine édition de ce festival très particulier, aucun animal ne sera sacrifié !

Grâce aux pressions locales et aux revendications internationales, Ram Chandra Shah, Président de la Fondation pour le Temple Gadhimai, a donc officiellement annoncé l’arrêt total et définitif des sacrifices rituels à partir du prochain festival prévu en 2019. Buffles, chèvres, porcs ou pigeons pourront alors souffler.

« Le temps est venu de transformer cette vieille tradition. Le temps est venu de remplacer le meurtre et la violence par une pratique culturelle pacifique célébrant la vie, a expliqué Motild Prasad, le représentant du temple. J’ai réalisé que les animaux sont sensiblement faits comme nous, ils ont les mêmes organes et ressentent la douleur que nous leur infligeons.»

Les organisateurs de la fête de Gadhimai veulent donner une nouvelle orientation à leur événement : il doit devenir une véritable « célébration de la vie »