Le secret du bonheur ne réside pas en cherchant plus mais en apprenant à jouir de moins. Socrates
De combien de “choses” avons-nous vraiment besoin pour vivre une vie comblée et saine? “C’est une experience pour vérifier jusqu’à la limite absolue si l’on peut être heureux et en bonne santé dans un très petit espace,” dit Jeff Wilson, professeur de Science de l’ Environnement et doyen de l’Université Huston-Tillotson à Austin au Texas.
Alors que les gens continuent à se désencombrer et à vivre d’une manière plus simple, minimaliste, beaucoup se disent plus heureux. Afin de déterminer le peu qui est vraiment necessaire pour vivre heureux et à l’aise, Wilson mène une experience pour découvrir jusqu’où il peut aller et il fait ceci dans un container (dumpster) de déchets recyclé.
Pendant une année Wilson vivra dans son dumpster d’un peu plus de trois mètres carrés, transformant petit à petit son logis élémentaire en un espace de vie high-tech, tout en continuant à observer ce qu’est le minimum nécessaire pour vivre et prospérer.
Durant les premiers mois du Projet Dumpster, Wilson dormait sur des cartons. Depuis, il a progressé avec un lit, un petit espace de rangement et même de l’air conditionné. Il va toujours chercher son eau mais aura bientôt raccordé une douche et toilette depuis l’extérieur du container.
Wilson pose à ses étudiants des questions qui demandent de la réflexion: de quoi a l’air un logis dans un monde de 10 billions de personnes? Comment donner à la génération d’aujourd’hui et aux futures générations les outils dont ils ont besoin pour adopter des pratiques d’existence viable? Est-ce que les ressources limitées de la planète peuvent vraiment répondre aux besoins d’une population en pleine croissance?
Wilson commencera la troisième phase du projet dans quelques mois, celle qu’il appelle “logis super container. ” Il sera équipé de panneaux solaires, sera complétement indépendant du réseau électrique et son aspect extérieur recevra un “look” plus séduisant qu’un dumpster..
Le professeur Wilson a déclaré à The Atlantic: “L’hypothèse qu’on veut vérifier par cette expérience, c’est: est-il possible de jouir d’une sacrément bonne vie avec beaucoup, beaucoup moins?” Après une pause, “c’est une expérience aberrante. Mais pour le moment, je dois dire que ma vie est meilleure qu’avant.”
Pour lire l’article et voir une courte vidéo (en anglais) cliquer sur le lien. http://www.dailygood.org/story/875/the-tiniest-of-tiny-homes-an-austin-man-is-living-inside-a-dumpster/
by MICHELLE BURWELL, syndicated from truthatlas.com, Nov 14, 2014