Extrait traduit d’un article par Paul Lenda

Il y a au sein de la race humaine une prise de conscience et une appréhension croissantes de l’unité que l’humanité entretient avec l’environnement dans lequel elle existe. Ce sentiment d’unité avec la nature n’est pas quelque chose de nouveau. Il a d’ailleurs été la position de départ de la conscience qu’avaient de nombreuses sociétés avant leur industrialisation

Une myriade de découvertes récentes illustrent de plus en plus clairement que l’humanité reconnait le niveau de développement de plus en plus complexe avec lequel les animaux fonctionnent. Les découvertes les plus récentes et les mieux connues concernent les dauphins. Depuis des milliers d’années, les dauphins ont été considérés comme étant des êtres très intelligents. Dans la Grèce antique, tuer ou blesser un dauphin était punissable de mort.

De plus en plus, il devient évident que les animaux partagent des fonctions cognitives qui s’apparentent aux processus de métacognition chez l’homme. La métacognition est essentiellement la capacité, attribuée autrefois uniquement aux êtres humains, de réfléchir, de régler les états de conscience éveillée et elle est maintenant considérée comme évidente aussi chez certains animaux.

Selon des nouvelles recherches, plusieurs espèces d’animaux, tels que les singes, les loups, les coyotes, les éléphants, les chimpanzés, les rongeurs, les chauves-souris et les baleines, ont l’instinct de ce qu’on appelle la moralité, dans le sens où ils peuvent faire la distinction entre le bien et le mal. Après une série d’études, les scientifiques ont démontré que les singes sont capables de porter un jugement sur l’équité, d’offrir de l’aide et de ressentir de l’empathie quand un autre animal est malade ou en difficulté. Peut-être le fait le plus intéressant est que, toutes choses étant égales par ailleurs, un animal, comme par exemple un chimpanzé, préfère partager une récompense avec un compagnon que d’en jouir à lui seul. Le geste de donner porte en lui sa propre récompense et démontre la conscience interconnectée des singes, tout comme chez les humains. Comme le dit le vieux adage, ce que vous faite à un autre, vous le faites à vous-même.

Toutes les découvertes de ces quelque dernières années, démontrent l’incroyable accélération dans la sensibilisation et l’appréhension des divers aspects de la nature que l’humanité est en train de connaître. C’est une nette avancée vers une nouvelle époque où il est à espérer que les êtres humains auront une relation plus symbiotique avec l’environnement et le traiteront avec plus de respect. Des petits pas, bien sûr, mais toutefois des petits pas vers un avenir positif.

Pour lire l’article entier (en anglais) :
http://wakeup-world.com/2015/09/21/humanity-is-waking-up-to-the-intelligence-of-nature