Un des prisonniers d’opinion les plus connus dans le monde aujourd’hui est le célèbre opposant politique chinois, Liu Xiaobo, qui à ce jour a servi presque la moitié de sa peine de 11 ans. Il ne ressent aucune animosité envers ses geôliers communistes ou le parti qui l’a enfermé.

Au moment où fut prononcé sa sentence, il déclara: “Je n’ai ni ennemis, ni haine. Personne parmi les policiers qui m’ont surveillé ou arrêté, aucun des procureurs qui m’ont condamné, aucun des juges qui m’ont jugé ne sont mes ennemis. Le mentalité de l’ennemi empoisonne l’esprit d’une nation, incite à des luttes cruelles, détruit la tolérance et l’humanité d’une société et entravent le progrès d’une nation vers la liberté et la démocratie.”

Il rejoint les rangs de dissidents célèbres comme Mandela qui commenta que le ressentiment, c’est comme boire du poison et espérer que cela tuera vos ennemis!”

Ou Aung San Suu Kyi, du Myanmar, qui malgré des années d’enfermement chez elle ne ressent aucune animosité envers les généraux qui l’ont persécutée. “D’une certaine façon,” ajoute-t-elle, “ils ne m’ont rien fait, et je ne crois même pas que j’aie quelque chose à leur pardonner.”

Ceux qui découvrent le pouvoir profondément libérateur du pardon découvrent très rapidement que c’est tout d’abord un cadeau que l’on se fait à soi-même!

Et c’est ici que la bénédiction intervient. C’est une des approches les plus efficaces pour pardonner, car il est impossible de juger et de bénir en même temps, ou bénir de façon authentique et maintenir un ressentiment quelconque sur une longue période.

Ma découverte personnelle du pouvoir de la bénédiction s’est produite quand j’ai commencé à bénir pratiquement nuit et jour un groupe de personnes qui m’avaient fait un tort immense. Essayez, chère amie, cher ami. Les résultats sont guarantis! Aimez-vous suffisamment pour pardonner!

Pierre Pradervand

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