Le Rapport mondial sur le bonheur, qui classe les pays en fonction de leur « bonheur », est publié chaque année et suscite souvent « la fierté nationale, la déception, le débat, voire la compétition ». Certains remettent en question le recueil de données et l’orientation économique du rapport. Une autre étude, intitulée « Wealth-Adjusted Life Satisfaction » (WALS), aboutit à des résultats différents qui suggèrent que l’on accorde trop d’importance à la richesse d’un pays. « Certains pays à faible revenu sont remarquablement efficaces à  générer du bonheur, tandis que certains pays riches obtiennent des résultats inférieurs à leurs ressources. » L’étude a identifié d’autres facteurs importants tels que « la qualité de l’emploi, le sentiment de liberté personnelle, les liens sociaux solides et les expériences émotionnelles positives » comme moyens de transformer la prospérité en bien-être. « En fin de compte, la construction de sociétés qui privilégient l’utilisation judicieuse des ressources pour le bien-être humain pourrait être la voie la plus claire vers un avenir plus prometteur et plus humain. »