Dans un stage que j’ai eu le privilège de co-animer cet été dans le cadre magique d’un chalet des Alpes suisses, une participante médecin a partagé une expérience rare avec la bénédiction qui lui a probablement sauvé la vie. Elle raconte plus en détail elle-même son expérience dans la section de ce site sur bénédictions.

Il y a de cela un certain nombre d’années, elle fit la découverte de notre texte sur la bénédiction, Le simple art de bénir (voir la vidéo superbe de Jane Young sur ce site). Elle fut profondément touchée et l’envoya à une série d’amis.

Plus tard  au cours d’une mission humanitaire au Niger, elle fut enlevée avec trois de ses collègues par des rebelles Touaregs. A un moment, ils se trouvèrent prisonniers de jeunes rebelles d’environ 15 ans, à la gachette sans doute facile, et elle avait une Kalashnikov à la tempe. Elle se mit à les bénir intensément, ne voyant pas d’autre solution. Elle apprit par la suite qu’un de ses amis à qui elle avait envoyé le texte sur l’art de bénir s’était senti poussé à la bénir juste à ce moment-là.

Très peu de temps après, le grand chef rebelle donna l’ordre de libérer leur groupe, sans conditions et sans explications aucune. (Cet incident ne fut pas rapporté à l’époque dans la presse). Plus tard pourtant, notre amie apprit qu’une de ses collègues sage-femme, prisonnière comme elle, avait été la compagne d’un ami touareg du chef Touareg et qu’elle avait aidé à mettre au monde de nombreux enfants Touaregs de la région au cours de ses nombreuses années dans le pays.

Un sceptique dira que c’est un pur hasard. Mais à part la fameuse citation disant que le hasard est Dieu qui opère incognito, quand on a reçu, pendant plus de 25 ans, du monde entier, comme cet auteur, des témoignages de la puissance de la bénédiction dans tous les domaines imaginables, le scepticisme se retourne contre ceux qui le manient qui pourraient facilement être qualifiés de naïfs ou de peu cohérents.

Je ne vais pas entrer dans la débat scientifique qui dure depuis des générations sur la nature d’une   « vraie » preuve. Plutôt je voudrais souligner que dans le domaine spirituel, la « preuve » est d’une toute autre nature. C’est une conviction intérieure profonde, que rien ne peut déraciner, et que l’on ne peut même pas comprendre à moins de l’avoir expérimentée. Elle relève de ce que mon ami Téo, qui a vécu des expériences spirituelles exceptionnelles, comme des voyages intergalactiques, appelle l’évidence absolue. J’en ai moi-même eu une que je raconterai un jour sur ce site.

La bénédiction «marche ». Non parce que les exemples sont innombrables, mais parce que trop de personnes ont eu ce sentiment indéracinable « d’évidence absolue ». « Dessine-moi un mouton » disait le Petit Prince à St .Exupéry. L’évidence dont je parle ne se dessine pas. Mais elle est si enracinée qu’aucune tempête, aucun scepticisme obtus ne peut l’éradiquer.

Pierre Pradervand

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