Je pris le train à Genève en vue de visiter un ami qui habitait près de Lausanne (Suisse). Je laissai mon sac dans la dernière rangée de sièges, tout près de la porte de sortie de la rame, le temps d’aller aux toilettes. Je revins moins de deux minutes plus tard – plus de sac. Il avait simplement disparu. Immédiatement je commençai à bénir le voleur et je continuai jusqu’à ce que je ressente une profonde paix, et à son sujet, et concernant la situation.

Plus tard le contrôleur me dit que c’était fréquent que des drogués montent sur le train à la sauvette juste avant son départ et prennent des sacs et autres objets en vitesse avant le départ du convoi.

Le lundi je décidai d’acheter un nouveau sac, car je l’utilisais tous les jours, ainsi que de remplacer le vieux rasoir quasi paléolithique que j’utilisais et que j’aurais dû remplacer depuis longtemps, car même la grille était cassée et m’écorchait la peau chaque fois que je me rasais. Mais je ne trouvai aucun sac à ma convenance, malgré ma visite à trois grands magasins différents.

Miracle : le lundi soit, un petit commerçant qui avait son magasin tout près de la gare me téléphonait pour me signaler qu’il avait retrouvé mon sac avec apparemment tout (il manquait un tube dentifrice et une brosse à dents) surtout des papiers auxquels je tenais énormément. Il eut l’immense gentillesse de me les ramener chez moi, bien que j’habite assez loin de Genève.

Et pendant des mois après cet incident, je bénissais le voleur chaque fois que je me rasais avec mon nouveau rasoir, si doux qu’on eut dit une main féminine qui me caressait le visage !