Je suis la mère très occupée de deux jeunes garçons et j’attends un troisième enfant dans quelques semaines. Comme beaucoup de femmes à cette étape de leur grossesse, je ne dors pas bien la nuit et je suis très fatiguée à la fin de la journée. Ceci dignifie que je peux être de mauvaise humeur avec mes enfants et je me sens très mal quand j’exprime mon exaspération.

J’ai pris une rare pose de cinq minutes pour lire votre article sur la bénédiction dans la revue Cygnus*). Cela m’a inspiré et faisait écho à nombre de choses auxquelles je crois profondément. Hélas, la méditation n’est pas un luxe dont une mère de jeunes enfants peut souvent jouir. Mais je me suis assise, j’ai tourné mes paumes vers le soleil et j’ai permis à une sensation de bien-être de me pénétrer tout en bénissant le monde qui m’entourait.

Quelques minutes plus tard, les enfants m’appelèrent depuis la maison. Mon petit de trois ans se précipita vers moi, mis ses bras autour de mon cou. Il m’a embrassé, m’a regardé dans les yeux et puis ajouta : « Sois bénie. » C’était un moment extraordinaire. Rien de semblable ne
s’était jamais produit auparavant, mais il semblait savoir quelque chose. (Dawn, Angleterre)

*) La revue Cygnus qui a publié mon livre sur la bénédiction en Grande Bretagne