De temps en temps, nous faisons dans la vie des rencontres qui nous marquent pour des années, parfois pour la vie entière. Fin avril j’ai fait une telle rencontre qui je sais me marquera pour le restant de mes jours.

C’était présenté comme un stage d’une journée en France avec Alyna Rouelle, une femme d’une spiritualité telle que j’ai rarement rencontré dans mon existence – et j’ai eu le privilège de connaître personnellement de très fortes personnalités spirituelles de plusieurs continents. Toutes avaient plus de 50 ou 60 ans. Alyna, elle, en a …25. Mais quand elle parle, il y a une justesse et une profondeur dans ses propos qui est la marque d’une vision spirituelle exceptionnelle. Pendant 7 heures elle a simplement répondu à des questions, et jamais une fois je n’ai senti la moindre fausse note. Pour moi, le plus remarquable chez elle n’est pas qu’elle ne se nourrisse que de lumière – des milliers de gens à travers le monde le font, comme le montrait il y a quelques années le film français « Lumière » sur les personnes  qui vivent d’une alimentation prânique (le prana dans l’atmosphère) – mais son sens de l’unité de toutes choses. Pour Alyna, tout est le divin en train de s’exprimer, ce qui est l’essence de toutes les spiritualités non duales comme l’advaita (le grand maître indien Ramana Maharshi du siècle passé en est un des plus brillants), certains grands maîtres soufi comme Roumi ou Hafiz, le grand mystique américain du siècle passé Joel Goldsmith, etc. (La théologie et la spiritualité chrétiennes, elles, sont fondamentalement dualistes à l’exception de quelques grands mystiques comme Maître Eckhart ou Jakob Boehme, la Science chrétienne ou d’un homme comme Goldsmith).

Ce qui m’a le plus marqué, et de loin, parce qu’elle était comme la signature de l’authenticité certaine sur tout ce qu’Alyna a raconté, fut quand elle partagea avec nous ce qui lui était arrivé peu de temps avant à Paris, où elle devait animer une rencontre. Elle fut agressée dans la rue par trois grands gaillards armés qui ont commencé à l’étrangler. Elle leur a simplement souri et a vu en eux la manifestation du divin. Sa conviction devait être tellement claire et forte que le premier lâcha immédiatement prise et commença à pleurer. Les autres lâchèrent prise à leur tour, comme hypnotisés, puis les trois sont partis en courant à toute vitesse.

Mary Baker Eddy, la fondatrice de la Science Chrétienne, a écrit : « Le Gabriel de sa Présence n’a pas de contestation. Pour l’Amour infini et omniprésent, tout est Amour, et il n’y a ni erreur, ni péché, maladie ni mort » Alyna le vit tous les jours. Par la bénédiction, nous pouvons commencer à aller dans la même direction en inversant tout ce qui est négatif et en bénissant les personnes et les situations dans l’opposé spirituel parfait de l’apparence matérielle imparfaite.

Pierre Pradervand

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