“Nous choisissons l’amour, non pas pour un résultat mais pour la création d’une réalité différente dans laquelle le cynisme ne peut pas éclipser le vrai lien de l’amour. La norme, c’est la peur et la séparation, mais l’Amour est la bien meilleure réalité. Je n’ai pas à juger ceux qui ont peur, je peux avoir de la compassion envers eux. Ce sont des gens qui ont été blessés et traumatisés et ils continuent à blesser et à traumatiser les autres pour se venger. Nous n’ignorons pas le trauma ni le jugeons. Nous trouvons des moyens pour guérir par la revanche de l’Amour.” Eliyahu McClean, directeur de ‘Jerusalem Peacemakers’ (Artisans de la Paix), un réseau de dirigeants religieux et d’activistes communautaires.
Les parents de McLean avaient des origines très différentes – catholiques du côté de son père, juives du côté de sa mère. Mais ils devinrent tous les deux disciples d’un gourou hindou et McLean grandit dans une atmosphère de valeurs universelles et de compréhension interconfessionnelle.
Son trajet spirituel le mena de Hawaii en Israel puis aux USA, où il entrepris des études sur le Moyen Orient à l’Université de Californie (UC), Berkeley. En Egypte, il fut exposé à la foi musulmane et au sufisme puis au judaïsme hassidique à New York. Il se retrouva à Jérusalem inspiré et dédié au rétablissement de la paix et à un ressourcement spirituel entre les enfants d’Abraham.
Ce n’est pas un projet facile. L’été dernier, immédiatement après que trois jeunes Juifs furent enlevés et massacrés et que, le lendemain, un jeune Palestinien fut tué en représailles, McLean et sa famille voyageaient en autocar de Galilée à Jérusalem. Des Arabes furibonds attaquèrent le bus, jetant des cocktails Molotov et des cailloux. Les gens hurlaient de peur, les fenêtres étaient fracassées
Le lendemain matin, encore ébranlé mais nullement dissuadé, McLean rencontrait d’autres personnes pour planifier une réunion interconfessionnelle à Nazareth. Ce fut une rencontre très puissante avec des Juifs, des Chrétiens, des Musulmans, des Israélites et des Palestiniens priant ensemble et se soutenant mutuellement. Cette assemblée fut suivie par une “marche d’Amour”, en se tenant par la main, le long de rues qui, le jour précédent, avaient été témoins d’émeutes.
Lorsque les gens se rejoignent dans un esprit d’unification et d’harmonie en plein milieu de la guerre et de la violence, la meilleure vengeance c’est la revanche de l’amour.
Source de ce sommaire traduit en Anglais ~ http://upliftconnect.com/box-peacemaking/