L’intensité de notre motivation déterminera le nombre d’heures que nous consacrerons chaque jour à la méditation et à l’étude spirituelle.  Certaines personnes n’arrivent pas à jouer des gammes plus d’une heure par jour.  Et d’autres ne peuvent pas s’arrêter avant au moins sept ou huit heures par jour.  Il y a aussi des personnes qui ne peuvent se résoudre à étudier les principes spirituels plus de quelques minutes ou d’une heure par jour.  Leur esprit cherche à se détendre et il ne peut pas maintenir cette discipline particulière.  Et puis, il y a d’autres personnes qui ne peuvent pas s’en détacher.  Tout cela dépend de l’impulsion intérieure.  

Dès l’enfance – qu’il s’agisse de hochets, de poupées, d’automobiles, de télévision ou de radio – tout tend à nous détourner de notre objectif.  Tout nous occupe tellement que nous n’avons pas le temps de nous découvrir; et, finalement, nous perdons la capacité de le faire.  Au début, essayer de trouver cette tranquillité et cette paix intérieures semble nous séparer du reste du monde.  Cela nous donne un sentiment de solitude et, d’une manière ou d’une autre, nous devons être capables de survivre à cette étape.

Chaque fois que nous méditons, que nous en ressentions ou non des résultats directs, nous nous rapprochons d’une communion et d’une union réelles avec notre Source.  Pensons à la méditation en termes – non seulement de ce qu’elle fera dans notre vie, mais – du fruit qu’elle peut apporter au monde.

Chaque fois que nous atteignons, ne serait-ce qu’une seconde, la communion avec notre Source, nous produisons de la nourriture à partir de cette Source – pas seulement une nourriture qui nous nourrit, mais une nourriture qui nourrit le monde.  En étant nourris par l’Esprit du Seigneur Dieu, nous pouvons nourrir les autres, car les fruits spirituels et la nourriture qui en découlent sont bien trop pour une seule personne.  Il reste toujours douze paniers pleins pour le monde.

Les problèmes du monde ne peuvent être réglés et la paix ne sera établie que d’une seule manière – si le monde est nourri spirituellement.  En communiant avec notre Source, nous produisons la nourriture qui nourrit le monde.  Et alors, ce qui se passe dans notre communion intérieure devient le bien du monde.

Joel S. Goldsmith

Extrait  (notre traduction) de  Vivre maintenant, chapitre 3 : Quand l’Esprit du Seigneur est sur nous