Si la liberté a un sens, son sens le plus essentiel doit être la liberté de penser, la liberté de chercher, de questionner et de découvrir ce qui est au-delà de l’horizon de la connaissance acceptée jusqu’à ce que nous arrivions au but que nous cherchons, un but qui est la vie harmonieuse, la vie abondante, la vie éternelle.

 Pourquoi devrions-nous nier qu’individuellement c’est notre but ? Pourquoi ne pas être honnêtes et reconnaître que nous en sommes à ce stade de notre étude de la sagesse spirituelle, mais dans un seul but, celui de rechercher la vie éternelle, de rechercher ce qui apportera la paix sur terre à tous les hommes à travers tous les temps et assurera la liberté afin que celle-ci ne soit plus jamais à la merci de l’homme ? Pourquoi ne pas reconnaître que notre grand espoir est que ce qui nous libère individuellement s’avère être ce qui, en fin de compte, embrassera le monde entier et le libérera ?

 Lorsqu’une personne atteint la liberté spirituelle, elle l’atteint pour le monde entier, même si la démonstration sur terre de la plénitude et de l’accomplissement de cette liberté peut prendre un siècle. Le but de chaque individu qui a été orienté par la grâce de Dieu vers le chemin spirituel devrait donc être de chercher et de chercher jusqu’à ce qu’il y parvienne, car si un seul d’entre nous y parvient, cela déclenchera ce qui libérera le monde entier.

Source : La conscience de l’omniprésence, Page 76, de Joel S. Goldsmith (notre traduction)